Chiffres de l'immobilier Industriel en région lyonnaise
JLL analyse les performances du marché de l’immobilier industriel et des locaux d'activités en région lyonnaise.
1er trimestre 2024
Marché locatif : un premier exercice de l’année emprunté
Près de 50 000 m² de locaux d’activités ont été échangés pour ce premier exercice de l’année en région lyonnaise, un bilan en baisse de 31 % sur un an et de 39 % par rapport à la moyenne quinquennale. Le marché subit un certain attentisme des utilisateurs qui restent dans une période d’observation en attendant des conditions d’accès financières plus favorables. L’impact du climat financier pénalise notamment la partie acquisitive mais contraint également les locataires à rationaliser pour échapper concomitamment à l’envolée des valeurs locatives. 85 transactions ont animé le marché qui voit surtout une baisse de la surface échangée comme en témoigne la fonte du panier moyen de 761 à 586 m².
Cette crispation du marché affecte toutes les tranches de surfaces puisqu’on observe une baisse de 13% sur un an pour les actifs de moins de 1 500 m² avec 34 000 m² échangés via 80 transactions contre 37 000 m² l’année précédente. Le Mid-Market (1 500 - 4 000 m²) s’effondre avec seulement 3 signatures et 7 660 m² engagés, ce qui correspond à une baisse de 61 % en comparaison du 1er trimestre 2023. Les grandes surfaces sont également en retrait de de 38 % avec 2 signatures et 9 400 m² signés alors que l’on comptait 15 000 m² l’année dernière.
Au niveau géographique et malgré une baisse d’un tiers du volume par rapport à l’année dernière, le secteur Est Première Couronne constitue toujours le territoire où s’échange la majorité du volume avec 36 413 m² placés, soit 54 % de la demande régionale. Le secteur Nord capte pour sa part 18 % de la demande placée avec 7 700 m² tandis que le Sud-Ouest et Extérieurs offre 5 070 m² au bilan trimestriel, avec malgré tout une baisse de 68 % par rapport à l’année dernière.
En écho à ce bilan moindre, l’offre immédiate continue de grimper (+57 % sur un an), atteignant 384 000 m, dont 28 % de surfaces neuves/restructurées, situées notamment dans les nombreux programmes neufs en parcs d’activités à commercialiser.